Pour créer la base de données l'utilisation de l'assistant "dbca" est conseillée.
La base n'étant pas encore créée le "ORACLE_HOME" n'existe pas encore il nous faut donc "forcer" l'utilisation du "bon" (/opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_1) lors de l'appel à "oraenv" :
. oraenv ORACLE_SID = [oracle] ?
ORACLE_HOME = [/home/oracle] ? /opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_1
The Oracle base for ORACLE_HOME=/opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_1 is /opt/oracle
On vérifie par :
echo $PATH
/usr/kerberos/bin:/usr/local/bin:/bin:/usr/bin:/home/oracle/bin:/opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_1/bin
C'est OK, on peut lancer la commande "dbca", l'écran initial de OUI est à passer pour arriver au premier écran de l'installation :
- Premier écran "Sélectionner le type d'opération", on coche évidemment "Créer une base de données".
- Deuxième écran on coche "Bd généraliste...".
- Troisième écran "Nom de la base de données", le "nom global" sera "orcl.toto.fr", le SID sera automatiquement mis à "orcl".
- Quatrième écran : "Options de gestion", on coche "Configurer Entreprise Manager", "Configurer Database Control pour la gestion locale". Sur l'onglet "Taches de maintenance automatique " bien cocher "Activer les tâches de maintenance automatiques".
- Cinquième écran "Information d'identification" pour simplifier utiliser le même mot de passe pour tous les comptes
- Sixième écran "Emplacement des fichiers", c'est là qu'il faut sélectionner le choix "Automatic Storage Management" pour le type de stockage et cocher "utiliser Oracle Managed Files (OMF) ,
cliquer ensuite "Parcourir" pour sélectionner la "zone de base de données". Comme nous avons choisi "ASM" la boite de sélection des groupes de disques s'ouvre et nous sélectionnons notre groupe "DATA"
Nous pouvons ensuite passer à la suite.
- Septième écran : on nous demande le mot de passe de ASMSNMP (ne pas l'oublier !) qu'il faut fournir avant de continuer sur la "configuration de la récupération" (Flash-recovery ou Fast-recovery). Il faut cocher "Indiquer la zone de récupération rapide" et saisir "+RECO" pour le nom de la zone (ou cliquer "Parcourir" pour ré-ouvrir la boite de choix des groupes de disques) et laisser la taille proposée. Vous pouvez dès maintenant activer l'archivage (comme sur une "vraie" base).
- Huitième écran : cocher "exemples de schémas" pour bénéficier et SCOTT/TIGER et autres HR/HR, laisser tranquille l'onglet "Scrips personnalisés".
- Neuvième écran "Parametres d'initialisation", Onglet "Mémoire" :
mettre la Taille de la SGA vers 500 Mo,
cochez "Utilisez la gestion automatique de la mémoire".
Onglet "Dimensionnement" : la taille de bloc est figée à 8192 octest (conséquence de notre choix du modèle), réduire le nombre de processus à 100.
Onglet "Jeu de caractères" : c'est très important en production, ici on coche "Utiliser Unicode (AL32UTF8) et on laisse tel quel le "Jeu de caractère National", on positionne la langue par défaut à "Français" et le territoie par défaut à "France" (je suis un peu chauvin !).
Onglet "Mode de connection" : on coche mode serveur dédié car on ne compte pas avoir 3000 utilisateurs connectés. - Dixième écran : "Stockage de la base de données" : on vérifie que tout est OK sur nos disques ASM, en principe rien à toucher pour nos tests.
- Sur l'écran suivant (le dernier) on coche "Générer les scripts de création de la base de données" pour pouvoir s'instruire plus tard et on clique "Terminer".
Le récapitulatif de notre paramétrage s'affiche
Il est de bon ton de le vérifier, et même de 'enregistrer au format HTML pour historique, avant de confirmer.
La création de la base démarre ensuite et est assez longue car il y a
- du boulot
- pas mal d'IO).
Selon l'heure un café ou une tisane peuvent être bienvenus.
Pour finir un petit "Recap" des actions s'affiche, il rappelle notament l'adresse et le port à utiliser pour l'accès à la console d'admin (en https maintenant).
on peut depuis cet écran aller "activer" certains utilisateurs (SCOTT/TIGER par exemple en confirmant ce mot de passe qui ne répond pas aux normes !), mais on pourra le faire plus tard par l'intérmédiaire de la consle d'administration.
Remarques : - pour la gestion des autorisations il faudrait, sur une base réelle, être beaucoup plus "fins" et créer différents groupes au niveau du système afin de pouvoir déléguer un certain nombre de tâches "administratives" (stop/start des instances par exemple, à des personnes n'ayant pas à disposer d'autres droits d'administrateur.
Ceci est particulièrement vrai pour les privilèges "oper" destinés aux opérateurs qui doivent au moins pouvoir arrêter et démarrer la base.
. - La version 11gR2 intègre "Oracle restart" qui permet de démarrer et de stopper les éléments en respectant l'ordre des dépendances :
- Asm doit avoir un "listener" pour fonctionner,
- la base a besoin d'Asm pour démarrer ...
Oracle restart se commande en ligne de commande par "srvctrl (start|stop|status) (database|asm...) .....
Pour finir vérifions que tout est OK :
. oraenv
ORACLE_SID = [orcl] ? orcl
The Oracle base for ORACLE_HOME=/opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_1 is /opt/oracle
et on lance le test final
sqlplus scott/tiger
SQL*Plus: Release 11.2.0.1.0 Production on Wed Feb 17 02:36:07 2010
Copyright (c) 1982, 2009, Oracle. All rights reserved.
Connecte a : Oracle Database 11g Enterprise Edition Release 11.2.0.1.0 - 64bit Production With the Partitioning, Automatic Storage Management, OLAP, Data Mining and Real Application Testing options
SQL> select table_name from user_tables;
TABLE_NAME ------------------------------
SALGRADE
BONUS
EMP
DEPT
SQL> exit
Deconnecte de Oracle Database 11g Enterprise Edition Release 11.2.0.1.0 - 64bit Production With the Partitioning, Automatic Storage Management, OLAP, Data Mining and Real Application Testing options
Tout baigne ... on va pouvoir lancer la console https:127.0.0.1:1158/em et après un "echec de la connexion sécurisée" et l'ajout d'une exception dans Firefox pour accepter le certificat voici la merveilleuse console d'administration :