Dans ce chapitre nous allons créer notre première base de données grâce à l'assistant de création de bases de données, j'ai nommé "dbca". Plus besoin de recourir aux CD d'installation, tout fonctionne maintenant "en local", nous avons pris notre indépendance.
Le but de cet article est de présenter l'installation d'une base de données à la fois performante et sécurisée.
L'installation sera faite sur deux groupes de disques, un pour les données, un pour la zone de sécurité (Fast Recovery Area). Cette zone de sécurité doit permettre de redémarrer une base saine même en cas de perte (ou de corruption) des disques principaux.
Un petit schéma valant mieux qu'un long discours ...
Cette configuration ne se prête pas au "vrai" RAC car les disques internes ne seront pas partageables entre deux instances. On verra cela un peu plus tard.
Après cette petite mise en bouche connectons nous un terminal sous X et dans le bon environnement :
. oraenv
ORACLE_SID = [oracle] ?
ORACLE_HOME = [/home/oracle] ? /opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_2
The Oracle base for ORACLE_HOME=/opt/oracle/product/11.2.0/dbhome_2 is /opt/oracle
Lançons l'assistant de création "dbca" qui nous accueille après avoir murement réfléchi i
"Etape 0 ?" : Premier écran "Bienvenue"
Cocher "Base de données RAC".
- "Etape 1" : cocher "Créer une base de données".
- "Etape 2" : cocher "BD généraliste... Sur cet écran on peut déjà avoir un avant-goût de ce que sera notre base ("Afficher les détails"), au détail près de ASM qui n'est pas pris en compte dans le modèle.
- "Etape 3" : je coche "Configuration gérée par un administrateur",
je coche "Configuration gérée par un administrateur".
je choisis le nom "rac001"
Un seul cluster étant présent pas d'angoisse de choix.
"Etape 4 " :
Premier onglet :
- Cocher "Configurer Entreprise Manager"
- Cocher "Configurer Database control", "Activer les notifications d'alerte"
- Fournir l'adresse d'un serveur mail valide (c'est vérifié !) et une adresse non moins valide.
- Cocher "Activer la sauvegarde....", on pourra la gérer "à la main ensuite"
Donner le user et le password d'un utilisateur autorisé à effectuer les sauvegardes. Pour nous un utilisateur avec les droits "dba".
Deuxième onglet : vérifier que les "taches de maintenance automatique" sont bien cochées.
"Etape 5" : par simplification je coche "Utiliser le même mot de passe pour tous les comptes" et donne un mot de passe (trop simple qu'il faudra confirmer par la suite).
"Etape 6" :
. Pour "Type de stockage" choisir ASM
. cocher "Utiliser OMF"
. "Zone base de données", choisir "DONNEES" qui affichera +DONNEES dans la boite.
Cliquer "Multplexer les fichiers ..." :
Indiquer ici le groupe principal +DONNEES et le groupe de sécurité +SAUVE
Rappel le "+" pour ASM correspond au "/" pour un filesystem Unix.
Inutile de cliquer "Variables d'emplacement de fichier" :
Lors du clic sur "Suivant" une boite demandant le mot de passe ASM s'ouvre.
"Etape 7" :
Ici les choses importantes, on sépare les données de sécurité des données de la base, il faut donc cocher "Indiquer la zone de récupération rapide" et la faire pointer sur "+SAUVE", augmentons un peu la taille à 5120M. Cette zone est fonction de la taille de la base hébergée. Au passage quelqu'un aurait-il une base de 4 à 6 G à prêter ? ...
Cocher "Activer l'archivage", c'est indispensable (et je ne parle même pas d'une base de production OLTP).
Inutile de cliquer "Variables d'emplacement de fichier".
"Etape 8" :
. Premier onglet, je coche "Exemples de schémas" car je suis un addict de scott/tiger et du schéma HR.
. Deuxième onglet, je n'ai pas de scrpts personnalisés.
Etape 9 :
. Premier onglet "Mémoire" :
pour des tests je limite la taille mémoire à 640M et je coche "Utiliser gestion auto"
Deuxième onglet "Dimensionnement" : la taille de bocs n'est pas modifiable ... et 150 processus est un bon chiffre ... on ne touche rien.
Troisième onglet "Jeu de caractères" :
Je sélectionne "Utiliser Unicode" et laisse les autres valeurs par défaut.
. Quatrième onglet : je coche "Mode serveur dédié"
Je ne touche pas à "Tous les paramètres d'initialisation", mais je vais y jeter un oeil.
"Etape 10 " :
On peut ici vérifier (et éventuellement modifier les éléments de stockage).
"Etape 11" : cocher "Créer une base de données" et "Générer les scripts", stocker les scripts où vous voulez !
Et on arrive au moment fatidique de cliquer sur le bouton "Terminer" ce qu'il est fortement conseillé de faire.
Un écran récapitulatif s'affiche et permet de vérifier toute la configuration qui peut même être enregistrée en fichier HTML pour historique.
On clique "OK" et c'est parti .... d'abord la création du script ... "OK" ...
et je n'ai pas besoin cette fois de cliquer "Arrêter".
Le voyant disques clignote frénétiquememt .. tout semble se dérouler correctement, largement le temps de prendre un café.
Enfin la base est créée ...
je ne touche pas à la gestion des mots de passe ... et clique sur "Quitter".
Le fichier "/etc/oratab" comporte bien une nouvelle ligne "rac001......" et un "ps -ef | grep rac001" montre une belle liste de process.
Une connexion https montre (après avoir accepté le certificat SSL) une belle image :
Enfin on va pouvoir s'amuser ... mais auparavant il nous faudra initialiser quelques variables permettant de discuter avec cette instance (rac0011) de la base de données (rac001).