Histoires de machines

Histoires de machines jpp

Ce titre regroupe quelques articles consacrés plus au hardware ou à une installation de nouveaux matériels et logiciels. 
Certains de ces articles décrivent des machines d'un autre age, 2010 et même avant ... mais je les garde pour mieux montrer l'évolution des matériels.

Auxiliaires utiles

Auxiliaires utiles jpp

Ce chapitre est dédié à quelques outils et périphériques utiles pour nos belles petites machines.

Baie 4 disques ESata DATATALE

Baie 4 disques ESata DATATALE jpp

Baie 4 disques ESata DATATALE RCM4QJ

Ayant eu besoin de sauvegarder des documents, des films, des photos, tous objets très volumineux j'ai cherché un système externe de très grande capacité. 
Note 2022 : cette unité fonctionne toujours parfaitement, évidement avec Linux ..., je m'en sert une fois par mois pour faire des sauvegardes. 
Un peu par hasard je suis tombé sur une firme Taïwanaise qui commercialisait un système qui m'a semblé intéressant. La boite est munie de connexions variées (USB2, Firewire 400 et 800 et ESata), c'est bien entendu la connexion ESata qui m'a le plus intéressé car elle est en principe un gage de vitesse. 
Ce boîtier permet en outre d'utiliser différents types de RAID avec ou sans disque de secours et supporte tous les types de disques, même les derniers disques de 3Téra. On peut donc créer un RAID5 de 12 Téras avec 5 disques de 3To. N'ayant que des disques de 2To je serais limité à 8To en RAID5 ou 4To en RAID10. 
Le boîtier modèle RCM4QJ (la version USB/Firewire 400/800, ESata) peut être trouvé chez quelques revendeurs européens ou sur Amazon pour environ 250 Euros et parfois moins ...Lien vers le site du constructeur. 
Ayant réussi à m'en procurer une unité depuis Taïwan je vous présente les premiers tests réalisés. 
Attention à la "qualité" des disques, certains disques (entre autre les disques "green") ne sont pas adaptés à un usage "RAID", voir la mise en garde du constructeur (lien cassé!) .  
J'ai ici utilisé des disques de 2To de marque Hitachi, un peu plus chers que les disques "verts", mais qui fonctionnent sans problème. 
J'ai aussi eu au début quelques problèmes de reconnaissance de l'unité lors du boot et des messages : 
"link is slow to respond, please be patient" peuvent apparaître. 
En effet l'unité est un peu "paresseuse" et le contrôleur "Jmicron" de ma carte mère était configuré en mode "AHCI", en principe conseillé. J'ai depuis changé de carte mère et de processeur et, bien sûr, de version du noyau (actuellement 4.7.1) et cela fonctionne toujours (Août 2016).

Avec cette configuration AHCI la reconnaissance était un peu aléatoire sans modification de quelques constantes du noyau (ATA_WAIT_AFTER_RESET, ATA_TMOUT_FF_WAIT, ATA_TMOUT_FF_WAIT_LONG) avec le contrôleur ESATA de ma carte mère (puce JMicron) pour le détail des manipulations de modification sur le noyau (c'est un bien grand mot) voir l'article spécifique. 

Autre particularité "gparted" ne reconnaît pas correctement le format des partitions et les considère toujours comme "unallocated" bien que celles-ci se montent sans difficulté ! Après usage il est préférable de n'utiliser qu'une partition et de la gérer avec LVM car 6Téra (RAID5) en une seule partition c'est dur à gérer ! Voir le "HOW TO" pour l'utilisation de LVM.  
J'ai préparé, à part, un document sur l'aspect "physique" de l'engin avec quelques belles images. L'engin est certifié compatible Windows et Mac (une version avec interface Thunderbolt et USB3 est en préparation) je l'ai d'abord monté (en USB2) sur un portable sous Windows afin de pouvoir utiliser le logiciel fourni, versions Windows et Mac. Logiciel installé sans problèmes et j'ai configuré les 4 disques présents (4 * 2 Téra) en RAID 10 ce qui doit donner outre 4 Téra, vitesse (disques en série) et securité (2 groupes en miroir). J'espère pouvoir le tester avec un MAC bientôt. Dès la fin de cette opération j'ai tenté le montage en ESata sur une machine Linux ... et l'opération s'est déroulée sans problèmes, Linux a reconnu la baie dès la mise sous tension et a bien reconnu le zinzin -Kernel Debian 3.1.5) : 
[66721.241068] scsi 6:0:0:0: Direct-Access     ATA      SMART   RAID 10  0958 PQ: 0 ANSI: 5 
[66721.241527] sd 6:0:0:0: Attached scsi generic sg4 type 0 
[66721.241552] sd 6:0:0:0: [sde] 7813857280 512-byte logical blocks: (4.00 TB/3.63 TiB) 
[66721.241774] sd 6:0:0:0: [sde] Write Protect is off 
[66721.241786] sd 6:0:0:0: [sde] Mode Sense: 00 3a 00 00 
[66721.241867] sd 6:0:0:0: [sde] Write cache: disabled, read cache: enabled, doesn't support DPO or FUA 

Au vu de la taille de l'unité présentée "fdisk" s'est un peu affolé : 
fdisk /dev/sdg 
Device contains neither a valid DOS partition table, nor Sun, SGI or OSF disklabel 
Building a new DOS disklabel with disk identifier 0x7945aefe. 
Changes will remain in memory only, until you decide to write them. 
After that, of course, the previous content won't be recoverable. 
Warning: invalid flag 0x0000 of partition table 4 will be corrected by w(rite) 
WARNING: The size of this disk is 4.0 TB (4000694927360 bytes). 
DOS partition table format can not be used on drives for volumes 
larger than (2199023255040 bytes) for 512-byte sectors. Use parted(1) and GUID 
partition table format (GPT). 
Il vaut donc mieux utiliser "gparted" pour initialiser le disque en "GPT" et le formater en deux partitions EXT3. Après cette petite manip qui laisse le temps d'aller boire un café : 
 
 

 

on obtient ensuite le résultat suivant : 

 

 

 

 

 

 

 

Le montage des deux partitions est ensuite possible et les tests peuvent commencer, d'abord des tests simples pour se donner une idée rapide. 
Un premier test en écriture avec "dd" : 

cd /DATATALE_1 
dd if=/dev/zero of=./toto bs=4096 count=4096000 
4096000+0 enregistrements lus 
4096000+0 enregistrements écrits 
16777216000 octets (17 GB) copiés, 295,005 s, 56,9 MB/s 

Un peu moins de 60Mo/seconde c'est déjà pas mal pour un disque externe. 
Deuxième petit test, plus réel, recopier un ensemble de répertoires comprenant environ 2500 photos réparties dans 28 sous-répertoires pour un total de 21,6Go : la copie est effectuée en un peu plus de 6 minutes soit environ 57Mo/seconde. 

Remarque : 
Après ces tests l'unité ne chauffe pas et reste parfaitement silencieuse, le boîtier en aluminium semble parfaitement remplir son rôle. Bientôt une analyse plus poussée de ce bel engin. 

Voir les tests plus complets sur EXT3 en RAID10.  Et sur EXT4 en RAID5 

Les tests en Ext4 sont en cours .... voici les premiers résultats sur une partition unique de 4To 
Tests EXT4 en écriture : 
dd if=/dev/zero of=./toto bs=4096 count=4096000 
4096000+0 records in 
4096000+0 records out 
16777216000 bytes (17 GB) copied, 232,184 s, 72,3 MB/s 

Même test avec un transfert par blocs de 16K au lieu de 4K : 
dd if=/dev/zero of=./toto bs=16535 count=1024000 
1024000+0 records in 
1024000+0 records out 
16931840000 bytes (17 GB) copied, 218,376 s, 77,5 MB/s 

On approche les 80Mo/seconde ... 

Test rapide EXT4 en lecture : 
dd if=./toto of=/dev/null 
33070000+0 records in 
33070000+0 records out 
16931840000 bytes (17 GB) copied, 162,256 s, 104 MB/s 

Les 100Mo/seconde sont dépassés ! 

Copie de 15Go dans 33 répertoires et #1800 fichiers durée 8 minutes soit #32Mo/seconde. 

Pour finir une vue de cette petite bête installée sur un boîtier moyenne tour en aluminium lui aussi. 
 

Le boîtier vide est très léger, aluminium oblige et de dimensions réduites (l = 14,H = 21,5, P = 21). 
L'aspect aluminium est très "propre". 
Tout peut être commandé à l'aide des 4 boutons et de l'écran d'affichage. 
 

ESata : disque amovible

ESata : disque amovible jpp

La sécurité des données. 
Le meilleur moyen pour assurer la pérennité de ses données est d'en assurer une sauvegarde périodique. 
Nos machines modernes ont de gros disques où nous stockons des quantités de données qui peuvent vite augmenter.. 
Les photos font aujourd'hui chacune largement plus de 10Mo pour un reflex de qualité; ou même un téléphone moderne et si vous conservez comme moi les images "RAW" on dépasse les 35Mo par photo. Les films de caméra sont encore plus volumineux et le tout finit par représenter des quantités de données conséquentes auxquelles on tient particulièrement, comment accepter de perdre des documents auxquels on tient particulièrement . 
La valeur (au moins sentimentale) de des données est importante et je ne me vois pas annoncer : tiens ! J'ai perdu les photos et les films du petit dernier ... 
La sauvegarde est donc le seul moyen de s'affranchir (au moins en limitant les dégâts à la perte d'une courte période) est donc la duplication sur un autre support. 
Mais les disques externes USB ne sont pas forcément très fiables et ne sont pas donnés bien que les prix aient là aussi bien baissé. Pour répondre à ce besoin les entreprises utilisent des sauvegardes sur bande magnétique, une bande moderne peut dépasser le Téra-Octet. Mais pour un amateur les lecteurs de bande sont chers (plus chers parfois que la machine que vous utilisez) , encombrants, bruyants et les bandes de grande capacité sont fort onéreuses, un petit parc de bandes est un investissement.

J'ai découvert sur le site d'un revendeur bien connu des petits boîtiers qui permettent d'enficher un disque SATA standard et de le connecter ainsi en USB ou en ESata sur une machine. 
Ce type de boîtier se trouve pour 20 à 30 Euros, les disques SATA standards sont par ailleurs moins chers qu'une cartouche de bande magnétique ! Pour quère plus de 40 Euros vous pouvez trouver des disques de 500Go et pour moins de 65 Euros vous atteignez le Téra. Il n'est pas ici nécessaire d'avoir le "nec plus ultra" des disques, le 7200 tours est superflu !. 
On peut donc changer facilement de disque et se constituer des archives sécurisées au maximum en mettant un disque dans un autre lieu géographique comme on le fait dans le milieu professionnel pour les cartouches de sauvegarde. 
La capacité atteinte permet de sauvegarder facilement l'intégralité d'une machine et peut permettre une sauvegarde adaptés à des artisans ou même à de petites PME pour un investissement très faible.


La procédure de sauvegarde est simple :

  • Brancher le zinzin dans le port ESata (ou USB),
  • Brancher le boîtier d'alim,
  • Enquiller votre disque (2,5 ou 3,5 pouces),
  • Mettre le courant en appuyant sur le bouton (original non), le bas de mon boîtier s'illumine en violet comme sur la photo,
  • Attendez le montage du disque (!) ou montez le "à la main"
  • Pour le premier montage songer à formater le disque, j'ai mis le mien en EXT4, tiens c'est mon premier EXT4.
  • Effectuez votre sauvegarde (simple copie) tranquillement sur un engin rapide : 
    Plus de 17000 fichiers (beaucoup de photos) représentant environ 60Go de données sont sauvegardés en 50 minutes soit environ 1,2Go par minute. Ces fichiers étant stockés sur un "partage" Windows accédé depuis une machine Linux (la seule récente avec une prise ESata) qui a effectué la sauvegarde.

Une fois la sauvegarde effectuée, on "umounte" le disque (soyez propres et ne jouez pas avec votre santé ! ) puis on enlève le disque (comme on doit procéder sagement pour une clé USB) et on le range dans un endroit sûr (dans votre coffre à la banque ?) ou dans un autre lieu, ainsi même dans le cas d'un sinistre important (inondation ... crash d'avion ...) vous conserverez vos précieuses données. 
La procédure serait identique sur une machine Windows ou sur un Mac. 
Je vais préparer de jolis graphiques comme ceux présentés dans les articles sur les SSD. 
Toutes les machines sont enfin OK et j'ai pu faire les mesures de vitesse par rapport à un disque SATA classique. En fait le SATA n'est pas tout à fait classique puisque'il s'agit de deux disques en RAID logiciel. Mais totes les mesures que j'ai pu faire n'indiquent pas (ou peu) de différence par rapport à un disque SATA géré de manière normale. 
Voici donc les deux graphiques pour lecture et écriture standard :

 Lecture  Ecriture


La lecture sur le disque est excellente et présente une courbe très régulière augmentant classiquement en fonction de la taille des enregistrements, la vitesse atteinte est assez impressionante (quasiment le double de celle du disque "classique"). 
Pour l'écriture le disque "classique" reprend l'avantage bien que sa courbe présente de fortes irrégularités pour les grands enregistrements sur des petits fichiers. C'est probablement un effet du cache mémoire. Le disque ESATA présente une courbe très régulière où l'on voit que la vitesse est très faible pour de petite enregistrements et croît très rapidement avec la longueur des enregistrements. 
Pour mémoire voici les mêmes graphiques comparant SATA et SSD :

 Lecture  Ecriture


 

That's all folks

Nas : test NS5200Pro de Thecus

Nas : test NS5200Pro de Thecus jpp

Note Juin 2019 : ce beau matériel est tombé en panne (électronique), comme il est ancien on n'en trouve plus mais il paraît que l'on peut reprendre les disques sous Linux sans problème.

Note Novembre 2023 : la machine supportant ces disques depuis 2019 est tombée en panne (elle date de 2009) et avant de la "refaire" il me fallait une solution pour stocker ces 5 disques et aucune des "boîtes" dont je dispose  n'a l'espace nécessaire à contenir ce paquet, j'ai donc trouvé un boitier externe (toujours ICY BOX) auquel j'ai consacré un article à voir ici.

Cà y est ! J'ai réussi à disposer d'un bel ensemble de stockage pour mettre toutes sortes de choses à l'abri :

  • des vandales
  • de l'usure
  • de la pluie (?)

C'est une belle boite noire fournie par Thecus ( http://www.thecus.com ) qui peut contenir jusqu'à 5 disques et permet diverses fantaisies de configurations RAID. 
Elle est équipée de :

  • 5 baies amovibles qui ferment à clef
  • 2 interfaces réseau 1Gigabit
  • quelques voyants
  • un processeur Celeron M (pour consommer moins)
  • Environ 1Go de mémoire
  • quelques prises USB
  • une prise eSATA

N'ayant pas un besoin évident de "fantaisies" j'ai bêtement configuré la boîte en RAID5 avec les 5 disques d'un coup, avec cinq disques de 1To cela représente un espace de stockage d'environ 4To ! 
Cela devrait suffire pour mettre à l'abri photos, documents et autres archives, il restera encore de la place pour s'amuser. 
L'interface d'administration est accessible par n'importe quel browser, ici Firefox fait merveille : 

La première chose à faire est de changer le mot de passe de l'administrateur ! 
On peut ensuite se balader un peu dans les menus qui semblent assez bien faits. Tiens on peut choisir la langue, je sélectionne donc le français, la traduction est bonne et ne prête pas à confusion. 

On peut même brancher une imprimante et la partager sur le réseau. 
Il est possible de paramétrer l'envoi de mails à une adresse spécifiée, accéder aux journaux du système (Linux), paramétrer les accès réseau (les deux prises Ethernet), modifier leur adresse .... Activer l'accès WebDAV en http et/ou https, activer ou désactiver le service "partage Windows" SMB/CIFS. 
Paramétrer, jour par jour, les heures de démarrage et d'arrêt, gérer une alimentation de sauvegarde. 
 Bref les menus sont très complets. 

La configuration est assez simple et rapide, la constitution du RAID se fait en un écran de paramétrage

  • Choix du mode de RAID
  • Définition de la taille (en % du total)
  • Prise en compte des disques sélectionnés

Clic c'est fini ... et non il faut maintenant que le Raid se construise et avec la taille des disques ce n'est pas juste le temps d'aller boire un café mais plutôt le moment d'aller piquer un bon roupillon  car il y en a pour une douzaine d'heures. 
... 
... 
... 

On peut ensuite dans ce grand bocal créer trois sortes d'espaces :

  • des "folders" ( accessibles dans le style partage windows ou en NFS) pour lesquels on définit une taille maximum (quota).
  • des cibles iSCSI (jusqu'à 5 cibles) pour lesquelles on définit aussi une taille qui est ici la taille du "LUN".
  • des "usbtarget" que je n'ai pas encore expérimentés.

Il y a la possibilité de protéger les accès par :

  • aucune protection
  • read only
  • accès protégé par utilisateur/groupe dans le style Unix avec séparation des accès lecture et écriture 
    On peut même récupérer ces informations depuis un serveur Active Directory dont je ne dispose pas.

Je suis un peu pressé et je crée un premier folder en read/write sans mettre aucun ACL, on verra cela plus tard et je lance le premier test qui consiste à copier tout un groupe de répertoires contenant un gros paquet de photos représentant 25 Gigaoctets pour environ 10600 fichiers. 
Le test est lancé depuis une machine Windows et dure environ 50 minutes : 
50 minutes = 3000 secondes, ce qui représente environ 10Mo par seconde, ce n'est pas merveilleux, mais c'est en fait limité par la bande passante du réseau local à 100Mbits par seconde avec un vieux hub Netgear d'amateur ... 

Visiblement d'autres tests seront nécessaires pour pousser cet engin dans ses retranchements. 

Les tests suivants ont étés réalisés sur une liaison à 1 GB avec une machine Linux, la copie est effectuée bêtement par l'intermédiaire de Nautilus et chronométrée. 
Premier test : 
Recopie depuis le partage Windows des dossiers de photos du test précédent sur une partition locale fraîchement formatée, la copie est réalisée en environ 20 minutes ce qui donne : 
30000 / (20 * 60) = 25 Mo/seconde 

Deuxième test : 
Afin de tester les connexions iSCSI un espace dédié a été crée sur le NS5200 puis accédé et formaté depuis la machine Linux. 
Les commandes suivantes ont été utilisées : 
iscsiadm -m discovery -t sendtargets -p 192.168.3.101 
qui a retourné gentiment : 
192.168.3.101:3260,1 iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000 
J'ai donc ensuite accédé ce nouveau "disque" par : 
TARGET='iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000' 
ADTARG='192.168.3.101' 
iscsiadm -m node -T $TARGET  -p $ADTARG  -l 

Après avoir "fdiské" ce nouveau disque (création d'une seule partition) avec : 
fdisk /dev/disk/by-path/ip-192.168.3.101:3260-iscsi-iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000-lun-0 
puis créé le filesystem : 
mkfs -t ext3  /dev/disk/by-path/ip-192.168.3.101:3260-iscsi-iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000-lun-0-part1 

J'ai enfin pu le monter sur le système pour les tests. 
En utilisant toujours le même bloc de fichier j'ai testé le chargement en écriture dans la partition iSCSI. 
Note : pendant ce test la consommation CPU indiquée par l'interface du NS5200 oscille entre 70 et pllus de 90%, le CPU de l'engin est donc quasiment saturé. 
Résultat final : 
30000  / ( 17 * 60) = 29Mo/seconde 

Troisième test : Recopie d'une partition "locale" de #16Go sur un "disque" iSCSI partitionné en LVM. 
lun. nov. 30 11:34:20 CET 2009 
262144+0 enregistrements lus 
262144+0 enregistrements écrits 
17179869184 octets (17 GB) copiés, 496,765 s, 34,6 MB/s 
lun. nov. 30 11:42:37 CET 2009 

Quatrième test : Recopie d'un fichier de # 16 Go d'un montage NFS sur le NS5200 sur une partition LVM. 
vendredi 4 décembre 2009, 19:20:50 (UTC+0100) 
265472+0 enregistrements lus 
265472+0 enregistrements écrits 
17397972992 octets (17 GB) copiés, 398,503 s, 43,7 MB/s (lecture) 
vendredi 4 décembre 2009, 19:27:28 (UTC+0100)La création de ce même fichier s'était faite à # 26 MB/s (écriture). 

Cinquième test: Recopie d'un fichier de # 16 Go d'un montage NFS sur le NS5200 sur une partition LVM. 
dd if=/MV/COM-MAIL-SYS.img of=/dev/mapper/VOL2-TEMPO bs=65536 
131072+0 enregistrements lus 
131072+0 enregistrements écrits

8589934592 octets (8,6 GB) copiés, 191,646 s, 44,8 MB/s

Sixième test : un peu vicieux recopie d'un fichier de #16Go d'un folder à un autre (NFS)

dd if=XP1.img of=/MV/XP1.img bs=65536 
270336+0 enregistrements lus 
270336+0 enregistrements écrits 
17716740096 octets (18 GB) copiés, 1050,02 s, 16,9 MB/s 

Consommation électrique mesurée avec un "consomètre" trouvé chez Casto:

Rappel les disques sont des Seagate Caviar "green" de 1To

  • # 63W Au repos
  • # 74W En pleine action (recopie des photos)
  • # 17W en mode "veille" (stoppé en attente de démarrage automatique)

La consommation varie peu entre "repos" et "pleine action", le mode veille consomme un peu plus que ma nouvelle machine (#11W) ce qui est un peu bizarre, mais il y a les 5 disques ... 
Le ventilateur est assez bruyant mais maintient la boite quasiment froide, aucune élévation de température n'est  constatée même lors d'utilisation intensive.

Un onduleur et Linux

Un onduleur et Linux jpp

Pour des raisons de sécurité et pour offrir un fonctionnement sans incidents aux membres de ma famille qui utilisent ce petit serveur pour centraliser leurs mails et accéder à Internet je me suis équipé d'un onduleur.

Note 2022 : Pour le télétravail j'ai installé un deuxième onduleur (le même) pour alimenter la machine télétravail et le routeur Internet.

Note 2017 : ce matériel est toujours utilisé bien que sur un hardware différent et j'ai changé la batterie après 5 années de fonctionnement. 

Ce matériel est censé :

  • protéger le serveur des surtensions
  • apporter une meilleure sécurité de fonctionnement
  • permettre un arrêt  "en bon ordre" en cas de coupure électrique prolongée
  • assurer un redémarrage tranquille lors du retour du courant

Il est prévu pour alimenter le serveur de mails mais aussi le modem ADSL car un serveur sauvegardé mais inaccessible est assez peu utile ! 
La puissance prévue est assez faible :

  • moins de 60W pour la machine
  • moins de 10W pour le modem

soit une puissance totale inférieure à 70W.

Un logiciel de gestion de mails sous Linux est obligatoire, qui irait confier ses mails secrets a W..... 
Et voilà pour le cahier des charges .... 
J'ai trouvé en promotion chez un fournisseur un onduleur donné pour 650VA et quelques minutes d'autonomie à cette puissance pour environ 90 Euros. Ce matériel est un modèle ELLIPSE ECO 650USB de taille très raisonnable et qui peut être installé verticalement ou horizontalement. 
Le CD de logiciel fourni ne comporte, évidemment, que des logiciels W.... mais le fournisseur dispose sur son site de versions spécifiques Linux pour X86/32 et X86/64 en format DEB et RPM, le pied quoi ! 
Mon petit serveur dispose d'une Debian 6 qui a accepté sans protester l'installation de la version 32bits. 
Il est nécessaire de brancher la bête sur un port USB avant de lancer l'installation du logiciel ou alors il faudra, comme moi, recourir à l'option "-install" du logiciel. 
L'installation est effectuée par "dpkg" directement dans le répertoire : 
/usr/local/Eaton/IntelligentPowerProtector qui contient ensuite : 
-rwxr-xr-x 2 root  root  3551758 Jul 26 18:23 Eaton-IPP 
drwxr-xr-x 3 root  root     4096 Jul 26 01:42 bin 
drwxr-xr-x 5 root  root     4096 Jul 26 01:46 configs 
drwxr-xr-x 2 root  root     4096 Jul 28 00:56 db 
drwxr-xr-x 2 root  root     4096 Jul 25 21:18 desktop 
-rw-r--r-- 1 root  root     1866 Jul 26 18:24 install.log 
le programme principal " Eaton-IPP" est muni d'un "--help" succinct mais suffisant pour nous : 
./Eaton-IPP --help 
Eaton Intelligent Power Protector v1.10.045 
Usage: /usr/local/Eaton/IntelligentPowerProtector/./Eaton-IPP [COMMAND] [OPTION]... 
Available commands: 
    -install:    launches the installation process (default). 
            Use graphic installer if able. 
Available options: 
    -debug:        displays debugging information on the console. 
    -dir:        specifies installation folder. 
    -silent:    install the application silently. 
            Installation folder can be provided with -dir 

Par ailleurs un script de démarrage est installé dans /etc/init.d avec tous les liens "qui vont bien" dans les différents répertoires /etc/rc?.d : 
./init.d/Eaton-IPP 
./rc0.d/K01Eaton-IPP 
./rc0.d/K20Eaton-IPP 
./rc1.d/K01Eaton-IPP 
./rc1.d/K20Eaton-IPP 
./rc2.d/S19Eaton-IPP 
./rc2.d/S20Eaton-IPP 
./rc3.d/S19Eaton-IPP 
./rc3.d/S20Eaton-IPP 
./rc5.d/S19Eaton-IPP 
./rc5.d/S20Eaton-IPP 
./rc6.d/K01Eaton-IPP 
./rc6.d/K20Eaton-IPP 
La panoplie se complète de lignes de menus (Gnome pour moi) permettant de lancer une interface de gestion "Web" dont il faudra, bien sûr, changer immédiatement les caractéristiques de l'utilisateur d'administration, le traditionnel admin/admin ! 
Cette interface permet aussi de déclencher différentes actions sur les évènements électriques y compris l'envoi de mails et bien sûr l'arrêt de la machine secourue avant l'épuisement de la batterie. 
Elle permet aussi de surveiller l'onduleur et d'afficher des graphiques d'utilisation des ressources sur quelques heures ou quelques jours et on peut exporter le log à des fins de suivi. 
C'est assez complet et permet même d'administrer plusieurs onduleurs, avis aux amateurs (la firme fournit aussi des matériels beaucoup plus professionnels). 

Un essai, en débranchant la prise, m'a montré que le tout fonctionnait très bien et donnait plus de 30 minutes d'autonomie à ma petite machine avant le déclenchement de l'arrêt du système par la commande programmée dans l'interface : "/sbin/init 0". 
Lors du retour du courant le système ne redémarre pas immédiatement mais attend pendant une certaine durée que la tension soit bien stabilisée ! 
En bref cela semble un bon produit : 
- matériel agréable à l'oeil qui semble bien conçu 
- logiciel pour Linux bien pensé et offrant de nombreuses possibilités avec une francisation impeccable.

Au sujet du logiciel j'ai installé la version 1.10 qui fonctionne fort bien, ce soir (31/07) l'interface WEB m'a proposé une version plus récente (1.20) que j'ai récupérée sur leur et installée et patatrac l'onduleur n'est plus reconnu message : "perte de liaison". J'ai ré-installé la version 1.10 et tout est de nouveau OK. 
Les notifications fonctionnent très bien et j'ai reçu ce matin le message suivant :

Alarme depuis Ellipse ECO 650 : 30/07/12 - 08:27:20 - L'onduleur est arrêté 
Alarme depuis Ellipse ECO 650 : 30/07/12 - 08:27:22 - L'onduleur fonctionne 

Un usage de quelques mois montrera la fiabilité de ce système. 
Presque 4 ans après, ce qui prouve que l'onduleur s'est fait oublier par un fonctionnement impeccable !

Après quelques années (on est en 2016) l'onduleur fonctionne toujours, il faudrait que je change la batterie qui semble un peu plus "faible" qu'à ses débuts mais tient encore bien les 5 minutes de délai avant coupure propre du système (shutdown en bon ordre). La machine a évolué vers un CoreI3 série 4, et outre les mails gère un IDS (Suricata) et 3 machines KVM :

  • mail : Zimbra sur un Ubuntu LTS 2004 depuis debut 2021.
  • Web : apache 2.4.53 sur une Debian 11.3
  • Shinken/Grafana sur une Debian 11.3, devenu Shinken/InfluxDB/Grafana au dernier trimestre 2017

Et ça tourne ! 
 

Moderniser un portable

Moderniser un portable jpp

Note 2022 : finalement j'ai donné ce portable (datant de 2009), qui fonctionne toujours fort bien, à une association.

Remise à neuf d'un portable.

Je dispose d'un portable assez ancien (Lenovo R61) que je trouvais un peu « lent », surtout au démarrage ! Et muni d'un disque un peu « court » (60Go). Les portables anciens disposent de disques 2,5 pouces à faible vitesse (consommation oblige) qui nuisent très fortement à leurs performances.

J'ai regardé sur Internet les conseils existants pour ce type de mise à niveau et cela se trouve très facilement pour cette machine somme toute assez courante. J'ai bien regardé avant de me lancer dans la mécanique fine.

Le CPU ( core 2 Duo CPU T8100 @ 2.10GHz) est suffisant pour la plupart des applications, la mémoire (1Go) est insuffisante et ne permet pas d'utiliser KVM bien que la technologie VT-d soit présente.

Il a été décidé de moderniser cette machine :

  • Mise en place d'un disque SSD pour obtenir des démarrages « canon »

  • Remplacement de la pauvre mémoire de 1Go par deux barrettes de 2Go

Première opération :

Sauvegarder ce qui peut être utile (documents, photos …. paramétrages :  /etc), on sera content de le récupérer ensuite.

Deuxième opération :

Pour le disque, pas de problèmes, une vis à défaire, tirer sur une languette et le disque d'origine glisse avec son petit support … Il faut quand même se munir d'une bonne trousse de tournevis de tailles diverses. Le premier essai (disque de récupération) n'a pas été couronné de succès car après chargement du système pas moyen de « booter » ! Un deuxième essai n'a pas eu plus de succès, ce disque ne devait pas être parfaitement compatible SATA ou au moins partiellement incompatible avec le contrôleur.

J'ai alors décidé de mettre un disque récent (Samsung 120Go) et tout a fonctionné du premier coup sans le moindre problème. Je me sers de cette machine avec plaisir depuis 5 mois.

Troisème opération :

Le changement de la mémoire est un peu plus délicat et j'ai un peu hésité avant de démonter tout l'ensemble clavier, touch-pad … petites mains et tournevis aiguille conseillés. Mais les tutoriels en image sur Internet aident bien. La mise en place de la mémoire est facile : on pousse et on enclique ! Il faut ensuite refermer le tout correctement, la remise en boite de certains petits "picots" peut être délicate.

Résultats.

Le démarrage est effectivement « canon » : moins de 15 secondes depuis le choix du noyau dans GRUB et l'affichage de la liste des utilisateurs par GDM. Le fonctionnement est hyper-rapide et les applications se chargent en un clin d’œil, GIMP se lance en moins de 8 secondes, c'est le pied !

Les 4Go de mémoire m'ont permis de lancer deux machines virtuelles KVM pour faire des tests de Suricata pendant un long séjour à la campagne.

La machine, installée avec une Debian « Wheezy » supporte les noyaux les plus récents, elle est en 3.12.0.rc4 pendant que j'écris cet article et les cœurs tournent au minimum (800Mhz).

Même avec un Windows XP ou 7 la machine doit fonctionner à bonne vitesse.

Quelques conseils.

La construction des portables étant une mécanique assez fine (un peu du genre horlogerie) ne vous lancez pas dans une telle opération sans :

  • vous être assurés que votre machine « vaut le coup »

  • avoir vérifié que les tutoriels Internet sont suffisamment détaillés

  • disposer d'un jeu de tournevis complet, notamment des tous petits cruciformes avec un manche assez gros car les vis du « tiroir » du disque m'ont donné du fil à retordre.

Si vous sautez le pas vous ne le regretterez probablement pas.

Un nouveau serveur

Un nouveau serveur jpp

Article de 2010. 
J'ai une vieille tour DELL récupérée d'une société qui a fermé suite aux incidents du 11 septembre aux USA, elle date donc déjà un peu ! Voici la description sommaire de cette relique :

  • Pentium 3 à 700 Mhz
  • 384Mo de RAM (3 x 120Mo)
  • Deux disques IDE de 20 et 160Go

Ses fonctions principales sont :

  • Pare-feu pour mon réseau privé
  • Serveur de mail
  • Petit serveur Web (pour montrer des photos aux amis) et supportant ce site
  • Serveur d'impression couplé à une imprimante HP 950C datant de quelques années et gérée par le logiciel "TurboPrint" dont j'ai utilisé la version "Amiga" pendant plusieurs années sur un Amiga 2000 (encore plus "relique") qui marche toujours et dont je vous raconterai l'histoire une autre fois.
  • DNS cache pour tout le réseau interne
  • DHCP pour le réseau interne
  • Serveur d'annuaire LDAP pour tenir à jour les adresses de nos amis
  • Il est installé avec une Debian stable (c'est l'analogue d'une machine de production), si elle ne fonctionne pas personne à la maison n'a accès à Internet ce qui déclenche jérémiades et plaisanteries du genre : Ah les informaticiens, comme les cordonniers toujours les plus mal chaussés !

Un disque IDE de 20Go qui date de bientôt 10 ans, et il n'était pas neuf quand je l'ai installé ! C'est presque un miracle ! 
Alors pour remercier ce vieux serviteur de ses bons et loyaux services .... on va le mettre progressivement à la retraite.

Recycler une machine

Recycler une machine jpp

J'ai une vieille machine, pensez, plus de trois ans, je ne suis plus du tout dans la course. Il faut d'urgence faire quelque chose. 
Afin de rester dans l'air du temps je décide de "recycler" le maximum de composants de mon ancienne machine, les deux articles suivants présentent les péripéties de ce recyclage dont une des contraintes était de garder toutes mes données personnelles, mails, documentation .... en minimisant les risques. 
 

Recyclez vos machines ... le hardware

Recyclez vos machines ... le hardware jpp

Ma machine principale commençait à donner des signes de faiblesse et était une grosse consommatrice d'énergie. 
Machine d'origine :

  • 2 Athlon MP, pas un dual core, mais bien 2 Cpu mono core
  • une carte mère MSI pour bi-processeur
  • 2 disques SCSI de 36Go à 15000 tours
  • 2 disques SATA de 250Go montés en miroir
  • 3 gigas de RAM
  • carte video AGP
  • diverses cartes d'extension : SCSI, réseau
  • Boitier tour Antec
  • Alimentation Antec de 650W quasiment neuve

La consommation de l'engin était de l'ordre de 200W électriques en pleine action, de 170 en ne faisant rien et 30W en "veille" (machine stoppée mais alimentation non coupée). 
Quelques ennuis :

  • Une alim grillée avec perte du disque système
  • Des lenteurs au boot s'étant manifestés (boot "à la manivelle" ou à l'aide du CD de secours) j'ai décidé qu'il était temps d'upgrader cette machine dont l'architecture datait de plus de trois ans.


Pour faire un peu plus "vert" j'ai regardé du coté des processeurs peu "énergivores" et j'ai jeté mon dévolu sur un AMD Phenom 950e (Quad core basse consommation à 2,5Ghz). 
Pour la carte mère j'ai longtemps hésité puis jeté mon dévolu sur une carte MSI  790FX-GD70 munie des derniers chipsets AMD  et de :

  • deux interfaces réseau 1Gb
  • plein de ports USB
  • 6 sorties SATA principales
  • 2 sorties SATA sur un deuxième contrôleur
  • 1 sortie eSATA
  • 1 sortie son qui semble très correcte
  • 1 sortie ATA pour relire les vieux disques ... pas les 78 tours quand même
  • plein de trucs pour économiser l'énergie ? Tout doit être vert maintenant.
  • facilités d'overclocking

J'ai décidé de récupérer le plus possible d'éléments de l'ancien système et de passer allègrement en 64 bits. 
Eléments récupérés :

  • le boitier, que j'utilise encore en 2022
  • l'alimentation (presque neuve !)
  • les deux disques SATA contenant toutes mes données personnelles

Auxquels ont été adjoints :

  • un disque SSD OCZ vertex de 32 Go pour le système
  • 8 gigas de RAM (4 * 2Go)
  • la carte mère
  • le processeur
  • une carte video PCI Express

 Une fois la décision prise il faut se fabriquer une petite procédure de migration afin de prendre le minimum de risques pour :

  • se garantir contre la perte des données personnelles
  • se garantir contre la perte des paramètres du système

Pour remplir ce mini cahier des charges les opérations à réaliser :

  • Sauvegarder les données personnelles importantes sur un disque externe
  • Mettre en sureté les deux disques SATA (débranchement/démontage)
  • Sauvegarder les répertoires système contenant des paramétrages qui peuvent servir notamment :
    • /etc
    • /var
    • /usr
  • tenter de relire les sauvegardes réalisées, on ne sait jamais !

Une fois toutes ces opérations "sécuritaires" réalisées on peut s'attaquer au boulot physique :

  • repérage et marquage du cablage reliant boitier et carte mère, vieux cables poussiéreux, atchoum ! (pas H1N1 heureusement)
  • démontage propre (!) des disques SCSI, si jamais j'en avais besoin
  • démontage propre de la carte vidéo et des cartes d'extension (contrôleur SCSI, contrôleur SATA, carte réseau 1Gb, carte video non réutilisable car AGP).

Après un bon dépoussiérage à l'aspirateur et on peut s'attaquer au remontage :

  • montage du processeur et de son radiateur (d'origine) "sur table"
  • mise en place de la mémoire, c'est plus facile avec la carte mère "sur table"
  • montage de la carte mère dans le boitier
  • mise en place du joli cache de la face arrière plein de belles couleurs que l'on ne voit plus ensuite !
  • disque SSD (il est tout petit dans son logement pour disques 3,5)
  • câblage avec changement des cables de l'alimentation pour les disques SATA, heureusement cette alimentation était livrée avec plusieurs jeux de cables disques aux différents formats (IDE et SATA) et trois sorties séparées "pluggables" sur le boitier pour la stabilité ...
  • Mise en place du lecteur/graveur CD/DVD en SATA, le vieux était en IDE !
  • Mise en place de la carte video PCI Express
  • pas d'autres extensions, tout est compris, son et réseau.

Je garde volontairement le montage des deux disques SATA pour plus tard lorsque le système sera stable, on ne prend pas de risques avec les données personnelles... 

Alors, on y met le feu ? 
Pas tout de suite, une petite révision du câblage pour limiter les dégâts. 
Après le branchement électrique et la mise sous tension, j'appuie sur le bouton de mise en route et tends l'oreille (et l'oeil) pour guetter le démarrage des ventilateurs. 
Horreur, un des ventilateurs du chassis ne démarre pas ! Je coupe et revérifie le câblage --> câble pas enfiché à fond ! . 
Un nouveau petit coup sur le bouton, tout ronronne normalement, aucun voyant rouge clignotant ne s'est allumé, seules quelques belles LED bleues illuminent l'intérieur du boitier, on croirait presque un arbre de Noël et l'écran affiche la configuration du BIOS ... c'est parfait. 

On va pouvoir passer à l'installation "soft" ... au prochain article.

Recyclez vos machines ... le software

Recyclez vos machines ... le software jpp

Pour le système comme je suis un fan des distributions Debian la question ne se posait même pas, j'installe donc une Debian sur le beau disque SSD. 
Je n'aime pas mettre tous les oeufs dans le même panier et je prévoit d'utiliser le partitionnement suivant :

  • Boot #1Go pour pouvoir mettre en place plusieurs versions et peut-être Xen
  • Swap # 1Go par habitude, bien qu'avec 8Go de mémoire le swap devrait être nul !
  • Le reste soit environ 30Go pour la partition racine

La carte dispose de deux contrôleurs SATA :

  • Le premier avec deux sorties, je les utilise pour le SSD système et le lecteur de CD, Ce contrôleur dispose d'une fonction RAID intégrée que je n'exploiterai pas ici.
  • Le deuxième avec six sorties que je garde pour la suite.

Je "brancherais" plus tard le disque contenant mes données personnelles, vive "ln -s ...". 
Comme j'ai lu quelque part que l'installation pouvait poser des problèmes sur les SSD si l'on démarrait "plein pot" je réduis le diviseur dans le Bios de 12,5 à 6. Comme la carte dispose d'interfaces réseau "incorporés" je lance une installation avec le CD "Net Install" promptement téléchargé et gravé sur une autre machine (# 180Mo c'est vite fait). Je démarre et je choisis l'installation "texte" et précise la langue, le clavier ... tout le "hard" semble bien reconnu et la configuration réseau automatique (vive le DHCP) est OK. Je décide de faire une installation minimale de la version "stable" de Debian avant de basculer en "unstable" que j'aime bien utiliser sur une machine personnelle (ne pas le faire sur une machine de production !). Tout se passe bien, le téléchargement par le réseau d'un grand nombre de packages (1172 paquets !) est parfait (environ 30 minutes sur ma liaison), l'installation de déroule sans aucun problème apparent. 
Je décide d'utiliser le tout nouveau "Grub" (1.97 en attendant le 2.0) et non le vieux "lilo" auquel je m'étais bien habitué. Ah, ça reboote ... et le démarrage est ultra rapide, X se lance sans problème à la bonne définition correspondant à celle de mon écran : 1680 x 1050 sans que je n'aie rien fait ! Un gros bon point à toute l'équipe Debian. 
Après quelques tests je décide de passer en "unstable" comme je l'avais prévu. Après quelques modifications dans le fichier "/etc/etc/sources-list" je lance la commande fatidique : aptitude dist-upgrade 
Après quelques temps de réflexion aptitude me propose une première solution qui me semble parfaite, je réponds donc "Oui" et appuie sur la touche "Entrée" ... c'est parti ... il y a plus de 500 Mo à charger, je laisse donc l'opération se dérouler pendant que je vais faire une petite promenade très favorable à une meilleure santé, en plus il fait très beau aujourd'hui ! Je repasse une bonne heure plus tard, tout est fini, même le noyau a été upgradé et le fichier "grub.conf" mis à jour. L'ancien noyau reste bien sûr disponible. 
Je reboote sur le nouveau noyau et tout est OK, sauf l'accès X : plus de souris et plus de clavier ... après un bon moment de réflexion je vais consulter le log de GDM qui me dit ne pas avoir trouvé les drivers clavier et souris ???? 
Je vais voir dans le répertoire "/usr/lib/xorg/modules/input" et c'est exact, les drivers "kbd_drv.so" et "mouse_drv.so" brillent par leur absence ! Je suis bon pour ré-installer les paquets :

  • kbd_drv.so
  • mouse_drv.so

Aprés ce petit "hic" l'accès est normal et je peux me lancer dans la suite : installer les paquets des logiciels auquel je suis habitué :

  • Apache + PHP
  • Mysql
  • OpenOffice
  • Postfix
  • Evolution
  • ...

On relance "aptitude" avec la liste des logiciels voulus et tout s'installe directement. 
Je sais bien que je n'ai pas pensé à tout et que pendant 3 ans j'avais, petit à petit, ajouté des utilitaires "indispensable", tant pis on les ajoutera à grands coups de "apt-get istall le_logiciel_qui_me_manque". 
Il suffit ensuite de récupérer les "anciens" fichiers de paramétrage depuis la sauvegarde de "/etc" de ces logiciels pour qu'ils fonctionnent exactement comme sur l'ancien système 32bits. 
Il est temps maintenant de reconnecter le miroir contenant mes données personnelles labellé RAIDZZZ. Quelques coups de tournevis pour tout bien fixer et on relance le zinzin. Le disque est là, il me suffit de reconnecter le répertoire "home" présent sur ce disque en lieu et place du /home par un bon : mv /home /home_ori 
ln -s /RAIDZZZ/home /home et modifier le fichier "fstab" pour qu'il reconnaisse le label "RAIDZZZ" dès le boot :  LABEL=RAIDZZZ   /RAIDZZZ  ext3  relatime    1    1 
Un reboot plus tard je fait un login sur mon utilisateur perso et je retrouve toutes mes petites affaires, documents, mails ... parfaitement en place, icônes et applets Gnome compris, comme sur l'ancien bouzin, ça c'est formidable ... Je peux donc maintenant retravailler car cela "pète le feu". Tiens au fait, ai-je remis le multiplicateur à 12.5 ? Un petit tour dans le Bios plus tard je constate que, bluffé par la performance, j'avais complètement oublié de remettre ce truc à la bonne valeur, je travaillai donc à 50% de la vitesse. Vite on remet l'accélérateur "pied au plancher". Ouahhh, là çà décoiffe carrément, l'écran de login X en une quinzaine de secondes après le choix du noyau dans Grub. Il est temps de regarder la consommation de cet engin :

  • # 10 W à l'arrêt en veille
  • # 105 W en marche sans activité processeurs à 800 Mhz
  • # 145 W en recompilant un noyau Linux avec "make -j 6" pour saturer les processeurs

Là c'est nettement moins que l'ancienne machine, ma facture EDF devrait baisser ... Allez j'y retourne pour surfer un peu. Quelques mesures ( zut j'avais oublié d'installer "hdparm" ) :

  • Disque SATA en miroir : 
    hdparm -t /dev/md2 
    /dev/md2: 
    Timing buffered disk reads:  220 MB in  3.01 seconds =  73.11 MB/sec
  • Le disque SSD : 
    hdparm -t /dev/sda2 
    /dev/sda2: 
    Timing buffered disk reads:  378 MB in  3.00 seconds = 125.95 MB/sec

La vitesse est au rendez-vous. 

Temps de démarrage :

  • Temps depuis le choix du kernel dans GRUB jusqu'à l'affichage de l'invite de X : # 20 secondes
  • Temps d'affichage complet du bureau après la saisie du mot de passe : # 9 secondes


Ces temps sont de beaucoup plus courts que ceux de l'ancien système : # 60 secondes pour le boot et # 35 secondes pour l'affichage du bureau. 

64bits + SSD ça décoiffe.

Changement de machine

Changement de machine jpp

Note 2021 : Cette machine a encore été changée après 5 années de bons et loyaux services ... elle a été "recyclée" en machine Bureautique pour madame. 
De même Snorby n'existe plus et a été remplacé par un petit développement personnel qui fournit le même genre de service. Et la nouvelle machine est, bien sûr, beaucoup plus belle. Le core I5 a été remplacé par un AMD Ryzen 5 3600.  
--------------------------------- Article Original ----------------------------- 
La machine qui me sert de tête de réseau et qui "supporte" Suricata/Barnyard2/Snorby a récemment présenté quelques signes de faiblesse et s'est mise à chauffer de manière exagérée sans qu'il y ait une cause évidente, en plus de dater de quelques années ses disques commençaient à saturer. 
Je me suis donc attelé à tout transporter dans une autre machine, avec des disques plus "gros". Après l'installation du système et avec des disques bien mirrorés (Raid 1) et partitionnés j'ai commencé à installer les mêmes logiciels que sur l'ancienne machine en utilisant "dpkg --get-selections >toto" vous fournit un gentil fichier que vous n'avez plus qu'à transporter sur une autre machine et à faire "cat toto | dpkg --set-selections" et vous avez exactement les mêmes paquets (y compris tous les paquets -dev nécessaires à la compilation de suricata, NtopNG ... et autres).

Pourtant malgré cela Snorby (recopié bêtement) s'est planté lamentablement et quand j'ai voulu faire comme la fois précédente ("bundle update") j'ai obtenu tellement d'insultes que j'ai renoncé. Vous pensez il veut du Ruby 1.9.3 et Debian fournit aujourd'hui du 2.1. J'ai donc pris les grands moyens et vidé intégralement le répertoire "snorby" (j'ai toujours les fichiers sur l'ancienne machine, surtout le paramétrage) et j'ai réinstallé complètement le produit en commençant par quelques "gems" : 
wkhtmltopdf 
bundler 
rails -v 4 
rake 
Puis j'ai réinstallé Snorby depuis le dépot Git : 
cd /opt 
git clone git://github.com/Snorby/snorby.git 
puis 
cd snorby 
bundle install 
qui "gueule" un peu car j'installe en "root" et se termine par : 
An error occurred while installing builder (3.0.4), and Bundler cannot continue. 
Make sure that `gem install builder -v '3.0.4'` succeeds before bundling. 
en rouge dans le texte. 
J'installe le truc demandé, qui malgré quelques warnings fini par dire OK et je relance. 
Après un certain temps encore une erreur : 
An error occurred while installing closure-compiler (1.1.11), and Bundler cannot 
continue. 
Make sure that `gem install closure-compiler -v '1.1.11'` succeeds before 
bundling. 
On installe le gem "a mano" et on relance ... enfin cela se termine. C'est quand même ennuyeux toutes ces interruptions ! 
On va maintenant configurer l'accès à la base de données (déjà recopiée avec mysqldump --all-databases et ré-importée). 
Je recopie es fichiers de config de l'ancienne machine : 
database.yml 
snorby_config.yml 
Et je recompare mes fichiers aux fichiers suffixés "example" pour voir s'il n'y a pas un changement de format, mais non tout est correct ... 
Je me dépêche de lancer le truc "init_snorby start" et il me crache quelques phrases bien senties ... : 
/var/lib/gems/2.1.0/gems/actionpack3.2.22/lib/action_dispatch/http/mime_type.rb:102: warning: already initialized constant Mime::PDF /var/lib/gems/2.1.0/gems/actionpack3.2.22/lib/action_dispatch/http/mime_type.rb:102: warning: previous definition of PDF was here 
syck has been removed, psych is used instead 
/var/lib/gems/2.1.0/gems/actionpack3.2.22/lib/action_dispatch/http/mime_type.rb:102: warning: already initialized constant Mime::PDF 
/var/lib/gems/2.1.0/gems/actionpack3.2.22/lib/action_dispatch/http/mime_type.rb:102: warning: previous definition of PDF was here 
syck has been removed, psych is used instead 
/var/lib/gems/2.1.0/gems/actionpack3.2.22/lib/action_dispatch/http/mime_type.rb:102: warning: already initialized constant Mime::PDF 
/var/lib/gems/2.1.0/gems/actionpack3.2.22/lib/action_dispatch/http/mime_type.rb:102: warning: previous definition of PDF was here 
Warning: no instances running. Starting... 

Mais comme j'ai vu le mot magique "Starting..." je me précipite sur Firefox "localhost:3000" qui m'affiche l'écran de login. La suite se passe tout aussi bien, j'ai droit aux mêmes remarques à chaque démarrage mais cela fonctionne. 
Quelques images , le dashboard : 

La liste des alertes : 
 
Rassurez-vous je n'ai rien contre les vietnamiens, j'ai de bons amis de ce pays, mais aujourd'hui quelques uns des habitants passent leur temps à essayer de pirater le port 23 de mes machines .... et peut-être des vôtres !

Migration matérielle

Migration matérielle jpp

Migration matérielle. 
Après plus de 6 années avec comme machine principale un couple carte mère MSI/AMD Phenom4 16Go de RAM dans un boîtier tour ANTEC encore plus ancien (son contenu a déjà été "upgradé" voir ICI) muni de quelques disques :

  • 2 SSD anciens de 32Go système en dual boot, un Debian standard, 1 Debian XEN
  • 2 x 750 Go datant de 2009 en Raid 1
  • 2 * 2To datant de 2011 en Raid 1

Ces disques ont remplacé des anciens (très anciens) 160Go qui avaient donné satisfaction durant des années. 
J'ai décidé de changer processeur et carte mère pour mettre cette machine au goût du jour, c'est à dire « Skylake » à ce jour. 
Le brave Phenom Quadcore a été remplacé par un I6700, je n'overclocke pas donc pas de modèle « K » bien que celui-ci tourne un peu plus vite. Pour la carte mère une ASUS Z170/A assistée de 4x8Go de mémoire m'a semblé correspondre à mes besoins. 
En ce qui concerne le radiateur j'avais lu que les « Skylake » avaient une certaine tendance à chauffer je ne me suis pas contenté du petit radiateur livré avec le processeur et j'ai mis un gros « Cooler Master Hyper 212 » qui remplit presque le boîtier à lui seul ! 
J'avais pris la précaution de compiler mes noyaux avec l'option Intel en plus de l'option AMD pour ne pas avoir de surprises au redémarrage. Je n'ai d'abord branché que les deux disques système afin de valider le démarrage et jj'ai bien entendu essuyé quelques remarques sur les disques « absents ». Les deux disques ayant « booté » sans problèmes j'ai rebranché les quatre autres engins dont les partitions RAID ont été détectées et montées sans problèmes. 
J'avais pris la précaution de garder quelques résultats de performance (hardinfo) de l'AMD afin de pouvoir comparer un peu.


 
AMD I6700 % Overclock %
BOGOMIPS 20000 54533 272,67% 54532 100%
Compilation kernel 
5secondes)
960 288 333,33% 276 104,35%
FPU Raytracing 14,181 2,928 484,32% 2,908 100,69%
FPU FFT 1,997 0,605 330,08% 0,565 107,08%
CPU N-Queens 10,259 0,401 2558,35% 0,380 105,53
CPU Fibonacci 2,753 1,180 233,31% 1,147 102,88%
CPY CryptoHash 357,289 1055,455 295,41% 1087,392 103,03%
CPU Blowfish 3,927 1,107 354,74% 1,101 100,54%

L'option « Asus optimal » du Bios affichée fièrement « Overclocking 20 % » au boot ne donne pas 20 % de performances supplémentaires mais seulement de 3 à 7 % sur les tests. Lors de la compiltaion kernel la fréquence du processeur culmine à 3.8G au lieu de 3.7G en mode standard soit environ 3 %, il m'a même semblé voir 3.87 sur les indicateurs de vitesse CPU, ce faible pourcentage correspond à peu près au gain de quelque pourcents enregistré sur les tests.

Remarques : 
La compilation d'un kernel a tendance à transformer le processeur en chaufferette (il dépasse parfois les 70°), le vieil AMD ne dépassait que rarement les 60°, et le ventilateur (PWM) devient audible alors qu'il est très silencieux en fonctionnement « normal ». 
Consommation électrique : 
L'ancienne machine consommait environ 110W au repos et grimpait à environ 160W sur une compilation de noyau. 
La nouvelle machine consomme environ 85W au repos et monte environ a 140 à pleine charge, ceci avec la carte graphique Geforce utilisée avec l 'AMD. Comme le i6700 dispose d'un IGP intégré, j'ai enlevé la carte graphique et utilisé la sortie VGA présente sur la carte mère. 
Résultat : la consommation est descendue à environ 55W au repos et à 120W à pleine charge la température du CPU monte alors à 75°, Skylake ça chauffe ! La différence de 55W à 120 est de 65W, c'est à dire bizarrement le TDP exact du processeur.

Au niveau du ressenti la différence ne semble pas énorme mais tout est un peu plus fluide. 
Je fais de la photo et la conversion des images "raw" en Jpeg est au moins 4 fois plus rapide, environ 0,5 seconde au lieu de plus de deux secondes, et sur les traitements par lots c'est encore plus sensible grâce au 8 coeurs.

puissance relative

puissance relative drupadmin

Afin de vérifier la puissance relative de cette machine j'ai comparé la durée de compilation d'un kernel 4.5 sur 4 machines de génération différentes :

Core i3 3330     (3.3Ghz)       10' 59''        référence 100% 
Core i3 4330     (3.4GHz)        9' 39'''       -14% 
Core I7 6700     (3.4/3.7GHz)    3' 37''        -67% 
Core I2 T8100    (2.1GHz)       50' 45''        +500%  vive ce vieux portable de 2009

La vitesse d'horloge des 3 machines n'est pas très différente (sauf pour le "vieux" portable) et on "voit" bien la différence entre machines à 2 coeurs et machine à 4 coeurs.