La sécurité des données n'a pas de prix ...
Le meilleur moyen pour assurer la pérennité de ses données est d'en assurer une sauvegarde périodique.
Nos machines modernes ont de gros disques où nous stockons des quantités de données qui peuvent vite augmenter..
Les photos font aujourd'hui chacune largement plus de 10Mo pour un reflex de qualité; ou même un téléphone moderne et si vous conservez comme moi les images "RAW" on dépasse les 35Mo par photo. Les films de caméra sont encore plus volumineux et le tout finit par représenter des quantités de données conséquentes auxquelles on tient particulièrement, comment accepter de perdre des documents auxquels on tient particulièrement .
La valeur (au moins sentimentale) de des données est importante et je ne me vois pas annoncer : tiens ! J'ai perdu les photos et les films du petit dernier ...
La sauvegarde est donc le seul moyen de s'affranchir (au moins en limitant les dégâts à la perte d'une courte période) est donc la duplication sur un autre support.
Mais les disques externes USB ne sont pas forcément très fiables et ne sont pas donnés bien que les prix aient là aussi bien baissé. Pour répondre à ce besoin les entreprises utilisent des sauvegardes sur bande magnétique, une bande moderne peut dépasser le Téra-Octet. Mais pour un amateur les lecteurs de bande sont chers (plus chers parfois que la machine que vous utilisez) , encombrants, bruyants et les bandes de grande capacité sont fort onéreuses, un petit parc de bandes est un investissement.
J'ai découvert sur le site d'un revendeur bien connu des petits boîtiers qui permettent d'enficher un disque SATA standard et de le connecter ainsi en USB ou en ESata sur une machine. Ce type de boîtier se trouve pour 20 à 30 Euros, les disques SATA standards sont par ailleurs moins chers qu'une cartouche de bande magnétique ! Pour quère plus de 40 Euros vous pouvez trouver des disques de 500Go et pour moins de 65 Euros vous atteignez le Téra. Il n'est pas ici nécessaire d'avoir le "nec plus ultra" des disques, le 7200 tours est superflu !. On peut donc changer facilement de disque et se constituer des archives sécurisées au maximum en mettant un disque dans un autre lieu géographique comme on le fait dans le milieu professionnel pour les cartouches de sauvegarde. La capacité atteinte permet de sauvegarder facilement l'intégralité d'une machine et peut permettre une sauvegarde adaptés à des artisans ou même à de petites PME pour un investissement très faible. |
La procédure de sauvegarde est simple :
- Brancher le zinzin dans le port ESata (ou USB),
- Brancher le boîtier d'alim,
- Enquiller votre disque (2,5 ou 3,5 pouces),
- Mettre le courant en appuyant sur le bouton (original non), le bas de mon boîtier s'illumine en violet comme sur la photo,
- Attendez le montage du disque (!) ou montez le "à la main"
- Pour le premier montage songer à formater le disque, j'ai mis le mien en EXT4, tiens c'est mon premier EXT4.
- Effectuez votre sauvegarde (simple copie) tranquillement sur un engin rapide :
Plus de 17000 fichiers (beaucoup de photos) représentant environ 60Go de données sont sauvegardés en 50 minutes soit environ 1,2Go par minute. Ces fichiers étant stockés sur un "partage" Windows accédé depuis une machine Linux (la seule récente avec une prise ESata) qui a effectué la sauvegarde.
Une fois la sauvegarde effectuée, on "umounte" le disque (soyez propres et ne jouez pas avec votre santé ! ) puis on enlève le disque (comme on doit procéder sagement pour une clé USB) et on le range dans un endroit sûr (dans votre coffre à la banque ?) ou dans un autre lieu, ainsi même dans le cas d'un sinistre important (inondation ... crash d'avion ...) vous conserverez vos précieuses données.
La procédure serait identique sur une machine Windows ou sur un Mac.
Je vais préparer de jolis graphiques comme ceux présentés dans les articles sur les SSD.
Toutes les machines sont enfin OK et j'ai pu faire les mesures de vitesse par rapport à un disque SATA classique. En fait le SATA n'est pas tout à fait classique puisque'il s'agit de deux disques en RAID logiciel. Mais totes les mesures que j'ai pu faire n'indiquent pas (ou peu) de différence par rapport à un disque SATA géré de manière normale.
Voici donc les deux graphiques pour lecture et écriture standard :
Lecture | Ecriture |
La lecture sur le disque est excellente et présente une courbe très régulière augmentant classiquement en fonction de la taille des enregistrements, la vitesse atteinte est assez impressionante (quasiment le double de celle du disque "classique").
Pour l'écriture le disque "classique" reprend l'avantage bien que sa courbe présente de fortes irrégularités pour les grands enregistrements sur des petits fichiers. C'est probablement un effet du cache mémoire. Le disque ESATA présente une courbe très régulière où l'on voit que la vitesse est très faible pour de petite enregistrements et croît très rapidement avec la longueur des enregistrements.
Pour mémoire voici les mêmes graphiques comparant SATA et SSD :
Lecture | Ecriture |
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That's all folks