Auxiliaires utiles

Auxiliaires utiles jpp

Ce chapitre est dédié à quelques outils et périphériques utiles pour nos belles petites machines.

Baie 4 disques ESata DATATALE

Baie 4 disques ESata DATATALE jpp

Baie 4 disques ESata DATATALE RCM4QJ

Ayant eu besoin de sauvegarder des documents, des films, des photos, tous objets très volumineux j'ai cherché un système externe de très grande capacité. 
Note 2022 : cette unité fonctionne toujours parfaitement, évidement avec Linux ..., je m'en sert une fois par mois pour faire des sauvegardes. 
Un peu par hasard je suis tombé sur une firme Taïwanaise qui commercialisait un système qui m'a semblé intéressant. La boite est munie de connexions variées (USB2, Firewire 400 et 800 et ESata), c'est bien entendu la connexion ESata qui m'a le plus intéressé car elle est en principe un gage de vitesse. 
Ce boîtier permet en outre d'utiliser différents types de RAID avec ou sans disque de secours et supporte tous les types de disques, même les derniers disques de 3Téra. On peut donc créer un RAID5 de 9 Téras avec 4 disques de 3To. N'ayant que des disques de 2To je serais limité à 6To en RAID5 ou 4To en RAID10. 
Le boîtier modèle RCM4QJ (la version USB/Firewire 400/800, ESata) peut être trouvé chez quelques revendeurs européens ou sur Amazon pour environ 250 Euros et parfois moins ...Lien vers le site du constructeur. 
Ayant réussi à m'en procurer une unité depuis Taïwan je vous présente les premiers tests réalisés. 
Attention à la "qualité" des disques, certains disques (entre autre les disques "green") ne sont pas adaptés à un usage "RAID", voir la mise en garde du constructeur (lien cassé!) .  
J'ai ici utilisé des disques de 2To de marque Hitachi, un peu plus chers que les disques "verts", mais qui fonctionnent sans problème. 
J'ai aussi eu au début quelques problèmes de reconnaissance de l'unité lors du boot et des messages : 
"link is slow to respond, please be patient" peuvent apparaître. 
En effet l'unité est un peu "paresseuse" et le contrôleur "Jmicron" de ma carte mère était configuré en mode "AHCI", en principe conseillé. J'ai depuis changé de carte mère et de processeur et, bien sûr, de version du noyau (actuellement 4.7.1) et cela fonctionne toujours (Août 2016).

Avec cette configuration AHCI la reconnaissance était un peu aléatoire sans modification de quelques constantes du noyau (ATA_WAIT_AFTER_RESET, ATA_TMOUT_FF_WAIT, ATA_TMOUT_FF_WAIT_LONG) avec le contrôleur ESATA de ma carte mère (puce JMicron) pour le détail des manipulations de modification sur le noyau (c'est un bien grand mot) voir l'article spécifique. 

Autre particularité "gparted" ne reconnaît pas correctement le format des partitions et les considère toujours comme "unallocated" bien que celles-ci se montent sans difficulté ! Après usage il est préférable de n'utiliser qu'une partition et de la gérer avec LVM car 6Téra (RAID5) en une seule partition c'est dur à gérer ! Voir le "HOW TO" pour l'utilisation de LVM.  
J'ai préparé, à part, un document sur l'aspect "physique" de l'engin avec quelques belles images. L'engin est certifié compatible Windows et Mac (une version avec interface Thunderbolt et USB3 est en préparation) je l'ai d'abord monté (en USB2) sur un portable sous Windows afin de pouvoir utiliser le logiciel fourni, versions Windows et Mac. Logiciel installé sans problèmes et j'ai configuré les 4 disques présents (4 * 2 Téra) en RAID 10 ce qui doit donner outre 4 Téra, vitesse (disques en série) et securité (2 groupes en miroir). J'espère pouvoir le tester avec un MAC bientôt. Dès la fin de cette opération j'ai tenté le montage en ESata sur une machine Linux ... et l'opération s'est déroulée sans problèmes, Linux a reconnu la baie dès la mise sous tension et a bien reconnu le zinzin -Kernel Debian 3.1.5) : 
[66721.241068] scsi 6:0:0:0: Direct-Access     ATA      SMART   RAID 10  0958 PQ: 0 ANSI: 5 
[66721.241527] sd 6:0:0:0: Attached scsi generic sg4 type 0 
[66721.241552] sd 6:0:0:0: [sde] 7813857280 512-byte logical blocks: (4.00 TB/3.63 TiB) 
[66721.241774] sd 6:0:0:0: [sde] Write Protect is off 
[66721.241786] sd 6:0:0:0: [sde] Mode Sense: 00 3a 00 00 
[66721.241867] sd 6:0:0:0: [sde] Write cache: disabled, read cache: enabled, doesn't support DPO or FUA 

Au vu de la taille de l'unité présentée "fdisk" s'est un peu affolé : 
fdisk /dev/sdg 
Device contains neither a valid DOS partition table, nor Sun, SGI or OSF disklabel 
Building a new DOS disklabel with disk identifier 0x7945aefe. 
Changes will remain in memory only, until you decide to write them. 
After that, of course, the previous content won't be recoverable. 
Warning: invalid flag 0x0000 of partition table 4 will be corrected by w(rite) 
WARNING: The size of this disk is 4.0 TB (4000694927360 bytes). 
DOS partition table format can not be used on drives for volumes 
larger than (2199023255040 bytes) for 512-byte sectors. Use parted(1) and GUID 
partition table format (GPT). 
Il vaut donc mieux utiliser "gparted" pour initialiser le disque en "GPT" et le formater en deux partitions EXT3. Après cette petite manip qui laisse le temps d'aller boire un café : 
 
 

 

on obtient ensuite le résultat suivant : 

 

 

 

 

 

 

 

Le montage des deux partitions est ensuite possible et les tests peuvent commencer, d'abord des tests simples pour se donner une idée rapide. 
Un premier test en écriture avec "dd" : 

cd /DATATALE_1 
dd if=/dev/zero of=./toto bs=4096 count=4096000 
4096000+0 enregistrements lus 
4096000+0 enregistrements écrits 
16777216000 octets (17 GB) copiés, 295,005 s, 56,9 MB/s 

Un peu moins de 60Mo/seconde c'est déjà pas mal pour un disque externe. 
Deuxième petit test, plus réel, recopier un ensemble de répertoires comprenant environ 2500 photos réparties dans 28 sous-répertoires pour un total de 21,6Go : la copie est effectuée en un peu plus de 6 minutes soit environ 57Mo/seconde. 

Remarque : 
Après ces tests l'unité ne chauffe pas et reste parfaitement silencieuse, le boîtier en aluminium semble parfaitement remplir son rôle. Bientôt une analyse plus poussée de ce bel engin. 

Voir les tests plus complets sur EXT3 en RAID10.  Et sur EXT4 en RAID5 

Les tests en Ext4 sont en cours .... voici les premiers résultats sur une partition unique de 4To 
Tests EXT4 en écriture : 
dd if=/dev/zero of=./toto bs=4096 count=4096000 
4096000+0 records in 
4096000+0 records out 
16777216000 bytes (17 GB) copied, 232,184 s, 72,3 MB/s 

Même test avec un transfert par blocs de 16K au lieu de 4K : 
dd if=/dev/zero of=./toto bs=16535 count=1024000 
1024000+0 records in 
1024000+0 records out 
16931840000 bytes (17 GB) copied, 218,376 s, 77,5 MB/s 

On approche les 80Mo/seconde ... 

Test rapide EXT4 en lecture : 
dd if=./toto of=/dev/null 
33070000+0 records in 
33070000+0 records out 
16931840000 bytes (17 GB) copied, 162,256 s, 104 MB/s 

Les 100Mo/seconde sont dépassés ! 

Copie de 15Go dans 33 répertoires et #1800 fichiers durée 8 minutes soit #32Mo/seconde. 

Pour finir une vue de cette petite bête installée sur un boîtier moyenne tour en aluminium lui aussi. 
 

Le boîtier vide est très léger, aluminium oblige et de dimensions réduites (l = 14,H = 21,5, P = 21). 
L'aspect aluminium est très "propre". 
Tout peut être commandé à l'aide des 4 boutons et de l'écran d'affichage. 
 

ESata : disque amovible

ESata : disque amovible jpp

La sécurité des données. 
Le meilleur moyen pour assurer la pérennité de ses données est d'en assurer une sauvegarde périodique. 
Nos machines modernes ont de gros disques où nous stockons des quantités de données qui peuvent vite augmenter.. 
Les photos font aujourd'hui chacune largement plus de 10Mo pour un reflex de qualité; ou même un téléphone moderne et si vous conservez comme moi les images "RAW" on dépasse les 35Mo par photo. Les films de caméra sont encore plus volumineux et le tout finit par représenter des quantités de données conséquentes auxquelles on tient particulièrement, comment accepter de perdre des documents auxquels on tient particulièrement . 
La valeur (au moins sentimentale) de des données est importante et je ne me vois pas annoncer : tiens ! J'ai perdu les photos et les films du petit dernier ... 
La sauvegarde est donc le seul moyen de s'affranchir (au moins en limitant les dégâts à la perte d'une courte période) est donc la duplication sur un autre support. 
Mais les disques externes USB ne sont pas forcément très fiables et ne sont pas donnés bien que les prix aient là aussi bien baissé. Pour répondre à ce besoin les entreprises utilisent des sauvegardes sur bande magnétique, une bande moderne peut dépasser le Téra-Octet. Mais pour un amateur les lecteurs de bande sont chers (plus chers parfois que la machine que vous utilisez) , encombrants, bruyants et les bandes de grande capacité sont fort onéreuses, un petit parc de bandes est un investissement.

J'ai découvert sur le site d'un revendeur bien connu des petits boîtiers qui permettent d'enficher un disque SATA standard et de le connecter ainsi en USB ou en ESata sur une machine. 
Ce type de boîtier se trouve pour 20 à 30 Euros, les disques SATA standards sont par ailleurs moins chers qu'une cartouche de bande magnétique ! Pour quère plus de 40 Euros vous pouvez trouver des disques de 500Go et pour moins de 65 Euros vous atteignez le Téra. Il n'est pas ici nécessaire d'avoir le "nec plus ultra" des disques, le 7200 tours est superflu !. 
On peut donc changer facilement de disque et se constituer des archives sécurisées au maximum en mettant un disque dans un autre lieu géographique comme on le fait dans le milieu professionnel pour les cartouches de sauvegarde. 
La capacité atteinte permet de sauvegarder facilement l'intégralité d'une machine et peut permettre une sauvegarde adaptés à des artisans ou même à de petites PME pour un investissement très faible.


La procédure de sauvegarde est simple :

  • Brancher le zinzin dans le port ESata (ou USB),
  • Brancher le boîtier d'alim,
  • Enquiller votre disque (2,5 ou 3,5 pouces),
  • Mettre le courant en appuyant sur le bouton (original non), le bas de mon boîtier s'illumine en violet comme sur la photo,
  • Attendez le montage du disque (!) ou montez le "à la main"
  • Pour le premier montage songer à formater le disque, j'ai mis le mien en EXT4, tiens c'est mon premier EXT4.
  • Effectuez votre sauvegarde (simple copie) tranquillement sur un engin rapide : 
    Plus de 17000 fichiers (beaucoup de photos) représentant environ 60Go de données sont sauvegardés en 50 minutes soit environ 1,2Go par minute. Ces fichiers étant stockés sur un "partage" Windows accédé depuis une machine Linux (la seule récente avec une prise ESata) qui a effectué la sauvegarde.

Une fois la sauvegarde effectuée, on "umounte" le disque (soyez propres et ne jouez pas avec votre santé ! ) puis on enlève le disque (comme on doit procéder sagement pour une clé USB) et on le range dans un endroit sûr (dans votre coffre à la banque ?) ou dans un autre lieu, ainsi même dans le cas d'un sinistre important (inondation ... crash d'avion ...) vous conserverez vos précieuses données. 
La procédure serait identique sur une machine Windows ou sur un Mac. 
Je vais préparer de jolis graphiques comme ceux présentés dans les articles sur les SSD. 
Toutes les machines sont enfin OK et j'ai pu faire les mesures de vitesse par rapport à un disque SATA classique. En fait le SATA n'est pas tout à fait classique puisque'il s'agit de deux disques en RAID logiciel. Mais totes les mesures que j'ai pu faire n'indiquent pas (ou peu) de différence par rapport à un disque SATA géré de manière normale. 
Voici donc les deux graphiques pour lecture et écriture standard :

 Lecture  Ecriture


La lecture sur le disque est excellente et présente une courbe très régulière augmentant classiquement en fonction de la taille des enregistrements, la vitesse atteinte est assez impressionante (quasiment le double de celle du disque "classique"). 
Pour l'écriture le disque "classique" reprend l'avantage bien que sa courbe présente de fortes irrégularités pour les grands enregistrements sur des petits fichiers. C'est probablement un effet du cache mémoire. Le disque ESATA présente une courbe très régulière où l'on voit que la vitesse est très faible pour de petite enregistrements et croît très rapidement avec la longueur des enregistrements. 
Pour mémoire voici les mêmes graphiques comparant SATA et SSD :

 Lecture  Ecriture


 

That's all folks

Nas : test NS5200Pro de Thecus

Nas : test NS5200Pro de Thecus jpp

Note Juin 2019 : ce beau matériel est tombé en panne (électronique), comme il est ancien on n'en trouve plus mais il paraît que l'on peut reprendre les disques sous Linux sans problème.

Note Novembre 2023 : la machine supportant ces disques depuis 2019 est tombée en panne (elle date de 2009) et avant de la "refaire" il me fallait une solution pour stocker ces 5 disques et aucune des "boîtes" dont je dispose  n'a l'espace nécessaire à contenir ce paquet, j'ai donc trouvé un boitier externe (toujours ICY BOX) auquel j'ai consacré un article à voir ici.

Cà y est ! J'ai réussi à disposer d'un bel ensemble de stockage pour mettre toutes sortes de choses à l'abri :

  • des vandales
  • de l'usure
  • de la pluie (?)

C'est une belle boite noire fournie par Thecus ( http://www.thecus.com ) qui peut contenir jusqu'à 5 disques et permet diverses fantaisies de configurations RAID. 
Elle est équipée de :

  • 5 baies amovibles qui ferment à clef
  • 2 interfaces réseau 1Gigabit
  • quelques voyants
  • un processeur Celeron M (pour consommer moins)
  • Environ 1Go de mémoire
  • quelques prises USB
  • une prise eSATA

N'ayant pas un besoin évident de "fantaisies" j'ai bêtement configuré la boîte en RAID5 avec les 5 disques d'un coup, avec cinq disques de 1To cela représente un espace de stockage d'environ 4To ! 
Cela devrait suffire pour mettre à l'abri photos, documents et autres archives, il restera encore de la place pour s'amuser. 
L'interface d'administration est accessible par n'importe quel browser, ici Firefox fait merveille : 

La première chose à faire est de changer le mot de passe de l'administrateur ! 
On peut ensuite se balader un peu dans les menus qui semblent assez bien faits. Tiens on peut choisir la langue, je sélectionne donc le français, la traduction est bonne et ne prête pas à confusion. 

On peut même brancher une imprimante et la partager sur le réseau. 
Il est possible de paramétrer l'envoi de mails à une adresse spécifiée, accéder aux journaux du système (Linux), paramétrer les accès réseau (les deux prises Ethernet), modifier leur adresse .... Activer l'accès WebDAV en http et/ou https, activer ou désactiver le service "partage Windows" SMB/CIFS. 
Paramétrer, jour par jour, les heures de démarrage et d'arrêt, gérer une alimentation de sauvegarde. 
 Bref les menus sont très complets. 

La configuration est assez simple et rapide, la constitution du RAID se fait en un écran de paramétrage

  • Choix du mode de RAID
  • Définition de la taille (en % du total)
  • Prise en compte des disques sélectionnés

Clic c'est fini ... et non il faut maintenant que le Raid se construise et avec la taille des disques ce n'est pas juste le temps d'aller boire un café mais plutôt le moment d'aller piquer un bon roupillon  car il y en a pour une douzaine d'heures. 
... 
... 
... 

On peut ensuite dans ce grand bocal créer trois sortes d'espaces :

  • des "folders" ( accessibles dans le style partage windows ou en NFS) pour lesquels on définit une taille maximum (quota).
  • des cibles iSCSI (jusqu'à 5 cibles) pour lesquelles on définit aussi une taille qui est ici la taille du "LUN".
  • des "usbtarget" que je n'ai pas encore expérimentés.

Il y a la possibilité de protéger les accès par :

  • aucune protection
  • read only
  • accès protégé par utilisateur/groupe dans le style Unix avec séparation des accès lecture et écriture 
    On peut même récupérer ces informations depuis un serveur Active Directory dont je ne dispose pas.

Je suis un peu pressé et je crée un premier folder en read/write sans mettre aucun ACL, on verra cela plus tard et je lance le premier test qui consiste à copier tout un groupe de répertoires contenant un gros paquet de photos représentant 25 Gigaoctets pour environ 10600 fichiers. 
Le test est lancé depuis une machine Windows et dure environ 50 minutes : 
50 minutes = 3000 secondes, ce qui représente environ 10Mo par seconde, ce n'est pas merveilleux, mais c'est en fait limité par la bande passante du réseau local à 100Mbits par seconde avec un vieux hub Netgear d'amateur ... 

Visiblement d'autres tests seront nécessaires pour pousser cet engin dans ses retranchements. 

Les tests suivants ont étés réalisés sur une liaison à 1 GB avec une machine Linux, la copie est effectuée bêtement par l'intermédiaire de Nautilus et chronométrée. 
Premier test : 
Recopie depuis le partage Windows des dossiers de photos du test précédent sur une partition locale fraîchement formatée, la copie est réalisée en environ 20 minutes ce qui donne : 
30000 / (20 * 60) = 25 Mo/seconde 

Deuxième test : 
Afin de tester les connexions iSCSI un espace dédié a été crée sur le NS5200 puis accédé et formaté depuis la machine Linux. 
Les commandes suivantes ont été utilisées : 
iscsiadm -m discovery -t sendtargets -p 192.168.3.101 
qui a retourné gentiment : 
192.168.3.101:3260,1 iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000 
J'ai donc ensuite accédé ce nouveau "disque" par : 
TARGET='iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000' 
ADTARG='192.168.3.101' 
iscsiadm -m node -T $TARGET  -p $ADTARG  -l 

Après avoir "fdiské" ce nouveau disque (création d'une seule partition) avec : 
fdisk /dev/disk/by-path/ip-192.168.3.101:3260-iscsi-iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000-lun-0 
puis créé le filesystem : 
mkfs -t ext3  /dev/disk/by-path/ip-192.168.3.101:3260-iscsi-iqn.2009-11.fr.jpp:STO01.iscsi0.vg0.tgtk2000-lun-0-part1 

J'ai enfin pu le monter sur le système pour les tests. 
En utilisant toujours le même bloc de fichier j'ai testé le chargement en écriture dans la partition iSCSI. 
Note : pendant ce test la consommation CPU indiquée par l'interface du NS5200 oscille entre 70 et pllus de 90%, le CPU de l'engin est donc quasiment saturé. 
Résultat final : 
30000  / ( 17 * 60) = 29Mo/seconde 

Troisième test : Recopie d'une partition "locale" de #16Go sur un "disque" iSCSI partitionné en LVM. 
lun. nov. 30 11:34:20 CET 2009 
262144+0 enregistrements lus 
262144+0 enregistrements écrits 
17179869184 octets (17 GB) copiés, 496,765 s, 34,6 MB/s 
lun. nov. 30 11:42:37 CET 2009 

Quatrième test : Recopie d'un fichier de # 16 Go d'un montage NFS sur le NS5200 sur une partition LVM. 
vendredi 4 décembre 2009, 19:20:50 (UTC+0100) 
265472+0 enregistrements lus 
265472+0 enregistrements écrits 
17397972992 octets (17 GB) copiés, 398,503 s, 43,7 MB/s (lecture) 
vendredi 4 décembre 2009, 19:27:28 (UTC+0100)La création de ce même fichier s'était faite à # 26 MB/s (écriture). 

Cinquième test: Recopie d'un fichier de # 16 Go d'un montage NFS sur le NS5200 sur une partition LVM. 
dd if=/MV/COM-MAIL-SYS.img of=/dev/mapper/VOL2-TEMPO bs=65536 
131072+0 enregistrements lus 
131072+0 enregistrements écrits

8589934592 octets (8,6 GB) copiés, 191,646 s, 44,8 MB/s

Sixième test : un peu vicieux recopie d'un fichier de #16Go d'un folder à un autre (NFS)

dd if=XP1.img of=/MV/XP1.img bs=65536 
270336+0 enregistrements lus 
270336+0 enregistrements écrits 
17716740096 octets (18 GB) copiés, 1050,02 s, 16,9 MB/s 

Consommation électrique mesurée avec un "consomètre" trouvé chez Casto:

Rappel les disques sont des Seagate Caviar "green" de 1To

  • # 63W Au repos
  • # 74W En pleine action (recopie des photos)
  • # 17W en mode "veille" (stoppé en attente de démarrage automatique)

La consommation varie peu entre "repos" et "pleine action", le mode veille consomme un peu plus que ma nouvelle machine (#11W) ce qui est un peu bizarre, mais il y a les 5 disques ... 
Le ventilateur est assez bruyant mais maintient la boite quasiment froide, aucune élévation de température n'est  constatée même lors d'utilisation intensive.

Un onduleur et Linux

Un onduleur et Linux jpp

Pour des raisons de sécurité et pour offrir un fonctionnement sans incidents aux membres de ma famille qui utilisent ce petit serveur pour centraliser leurs mails et accéder à Internet je me suis équipé d'un onduleur.

Note 2022 : Pour le télétravail j'ai installé un deuxième onduleur (le même) pour alimenter la machine télétravail et le routeur Internet.

Note 2017 : ce matériel est toujours utilisé bien que sur un hardware différent et j'ai changé la batterie après 5 années de fonctionnement. 

Ce matériel est censé :

  • protéger le serveur des surtensions
  • apporter une meilleure sécurité de fonctionnement
  • permettre un arrêt  "en bon ordre" en cas de coupure électrique prolongée
  • assurer un redémarrage tranquille lors du retour du courant

Il est prévu pour alimenter le serveur de mails mais aussi le modem ADSL car un serveur sauvegardé mais inaccessible est assez peu utile ! 
La puissance prévue est assez faible :

  • moins de 60W pour la machine
  • moins de 10W pour le modem

soit une puissance totale inférieure à 70W.

Un logiciel de gestion de mails sous Linux est obligatoire, qui irait confier ses mails secrets a W..... 
Et voilà pour le cahier des charges .... 
J'ai trouvé en promotion chez un fournisseur un onduleur donné pour 650VA et quelques minutes d'autonomie à cette puissance pour environ 90 Euros. Ce matériel est un modèle ELLIPSE ECO 650USB de taille très raisonnable et qui peut être installé verticalement ou horizontalement. 
Le CD de logiciel fourni ne comporte, évidemment, que des logiciels W.... mais le fournisseur dispose sur son site de versions spécifiques Linux pour X86/32 et X86/64 en format DEB et RPM, le pied quoi ! 
Mon petit serveur dispose d'une Debian 6 qui a accepté sans protester l'installation de la version 32bits. 
Il est nécessaire de brancher la bête sur un port USB avant de lancer l'installation du logiciel ou alors il faudra, comme moi, recourir à l'option "-install" du logiciel. 
L'installation est effectuée par "dpkg" directement dans le répertoire : 
/usr/local/Eaton/IntelligentPowerProtector qui contient ensuite : 
-rwxr-xr-x 2 root  root  3551758 Jul 26 18:23 Eaton-IPP 
drwxr-xr-x 3 root  root     4096 Jul 26 01:42 bin 
drwxr-xr-x 5 root  root     4096 Jul 26 01:46 configs 
drwxr-xr-x 2 root  root     4096 Jul 28 00:56 db 
drwxr-xr-x 2 root  root     4096 Jul 25 21:18 desktop 
-rw-r--r-- 1 root  root     1866 Jul 26 18:24 install.log 
le programme principal " Eaton-IPP" est muni d'un "--help" succinct mais suffisant pour nous : 
./Eaton-IPP --help 
Eaton Intelligent Power Protector v1.10.045 
Usage: /usr/local/Eaton/IntelligentPowerProtector/./Eaton-IPP [COMMAND] [OPTION]... 
Available commands: 
    -install:    launches the installation process (default). 
            Use graphic installer if able. 
Available options: 
    -debug:        displays debugging information on the console. 
    -dir:        specifies installation folder. 
    -silent:    install the application silently. 
            Installation folder can be provided with -dir 

Par ailleurs un script de démarrage est installé dans /etc/init.d avec tous les liens "qui vont bien" dans les différents répertoires /etc/rc?.d : 
./init.d/Eaton-IPP 
./rc0.d/K01Eaton-IPP 
./rc0.d/K20Eaton-IPP 
./rc1.d/K01Eaton-IPP 
./rc1.d/K20Eaton-IPP 
./rc2.d/S19Eaton-IPP 
./rc2.d/S20Eaton-IPP 
./rc3.d/S19Eaton-IPP 
./rc3.d/S20Eaton-IPP 
./rc5.d/S19Eaton-IPP 
./rc5.d/S20Eaton-IPP 
./rc6.d/K01Eaton-IPP 
./rc6.d/K20Eaton-IPP 
La panoplie se complète de lignes de menus (Gnome pour moi) permettant de lancer une interface de gestion "Web" dont il faudra, bien sûr, changer immédiatement les caractéristiques de l'utilisateur d'administration, le traditionnel admin/admin ! 
Cette interface permet aussi de déclencher différentes actions sur les évènements électriques y compris l'envoi de mails et bien sûr l'arrêt de la machine secourue avant l'épuisement de la batterie. 
Elle permet aussi de surveiller l'onduleur et d'afficher des graphiques d'utilisation des ressources sur quelques heures ou quelques jours et on peut exporter le log à des fins de suivi. 
C'est assez complet et permet même d'administrer plusieurs onduleurs, avis aux amateurs (la firme fournit aussi des matériels beaucoup plus professionnels). 

Un essai, en débranchant la prise, m'a montré que le tout fonctionnait très bien et donnait plus de 30 minutes d'autonomie à ma petite machine avant le déclenchement de l'arrêt du système par la commande programmée dans l'interface : "/sbin/init 0". 
Lors du retour du courant le système ne redémarre pas immédiatement mais attend pendant une certaine durée que la tension soit bien stabilisée ! 
En bref cela semble un bon produit : 
- matériel agréable à l'oeil qui semble bien conçu 
- logiciel pour Linux bien pensé et offrant de nombreuses possibilités avec une francisation impeccable.

Au sujet du logiciel j'ai installé la version 1.10 qui fonctionne fort bien, ce soir (31/07) l'interface WEB m'a proposé une version plus récente (1.20) que j'ai récupérée sur leur et installée et patatrac l'onduleur n'est plus reconnu message : "perte de liaison". J'ai ré-installé la version 1.10 et tout est de nouveau OK. 
Les notifications fonctionnent très bien et j'ai reçu ce matin le message suivant :

Alarme depuis Ellipse ECO 650 : 30/07/12 - 08:27:20 - L'onduleur est arrêté 
Alarme depuis Ellipse ECO 650 : 30/07/12 - 08:27:22 - L'onduleur fonctionne 

Un usage de quelques mois montrera la fiabilité de ce système. 
Presque 4 ans après, ce qui prouve que l'onduleur s'est fait oublier par un fonctionnement impeccable !

Après quelques années (on est en 2016) l'onduleur fonctionne toujours, il faudrait que je change la batterie qui semble un peu plus "faible" qu'à ses débuts mais tient encore bien les 5 minutes de délai avant coupure propre du système (shutdown en bon ordre). La machine a évolué vers un CoreI3 série 4, et outre les mails gère un IDS (Suricata) et 3 machines KVM :

  • mail : Zimbra sur un Ubuntu LTS 2004 depuis debut 2021.
  • Web : apache 2.4.53 sur une Debian 11.3
  • Shinken/Grafana sur une Debian 11.3, devenu Shinken/InfluxDB/Grafana au dernier trimestre 2017

Et ça tourne !